Le projet INSULARIS consiste à mener des recherches géologiques et archéologiques, à entreprendre des fouilles picturales, minérales ainsi qu’à documenter et cartographier ce nouveau territoire pour relater la vie insulaire que je vais aborder dans cet espace ces prochaines années. La dimension extrêmement flexible de l’île, entre mythe et réalité, va me permettre de m’immerger véritablement dans un long travail de recherche et de création. Un carnet de bord sera réalisé, il rendra compte de mes découvertes et expériences avec une approche artistique, philosophique, poétique et peut-être aussi politique, qui permettront j’en caresse l’espoir, de sauver un monde qui cherche encore malgré la crise traversée ce printemps à avancer vers l’asphyxie.
Prologue :
Après avoir eu un immense plaisir de travailler dans un atelier à la Ferme-Asile à Sion durant 17 ans, je suis contrainte de partir pour la fin octobre 2020. Suite à de longues recherches, j’ai trouvé un autre espace dans la zone des Iles Falcon à Sierre. Réalisant alors que le mot île réapparait à nouveau dans mon parcours et décide de nommer ce futur lieu " la Zîle falcon".
Comme je n’aurai plus la chance d’être entourée d’autres artistes, le projet INSULARIS refait surface.
© anne.loup juin 2020

Dans ma boite aux lettres

Carte postale reçue le jour où la décision de Bourse est arrivée.
Archive
Article paru dans le JDS en juin 2006.
Un prix d'encouragement de l'Etat du Valais m'avait, à l'époque, convaincue de rester en Valais.

En 2019, J'ai perdu mon emploi d'intervenante au CEPEQ à Sierre et j'ai également du quitter mon atelier dans lequel je travaillais depuis 15 ans.
J'ai alors à nouveau longuement songé à retourner en France, dans le Vercors (ce rêve ne m'a jamais quitté)
mais sans Léon que j'ai été contrainte de vendre puisqu'il faisait "désordre" à la Ferme-Asile.
Aujourd'hui, cette Bourse ArtPro est à nouveau, à mes yeux, une reconnaissance de mon travail et également un signal fort, qui est encore une fois, une incitation à rester en Valais.